From Quaternary Geology to Geoarchaeology, from project design to result dissemination: where are we now?
Table-Ronde "De la Géologie du Quaternaire à la Géoarchéologie, de la prescription à la valorisation : où en est-on ?"
Résumé
For more than twenty years, the community of geoarchaeologists in France has continued to grow and strengthen alongside pre-development archaeology. A wide variety of geomorphological and chronological contexts have thus been investigated and many research themes have been developed, focusing in particular on the detection and formation of sites, the co-evolution of environments and past societies or the origin of mineral raw materials. The dispersal of this community working within public or private archeological organisations, including university research structures or the CNRS, does not always facilitate the sharing and exploitation of field data, the pooling of tools, skills or data repositories. This round table will provide, for the first time, an opportunity for inter-institutional exchanges. on the themes that structure the activity of geoarchaeologists, from the project design of pre-development excavations to the valorisation of the data produced. Two main workshops will be organised:
Workshop 1 – Operational continuity in geoarchaeology: feedback and methodological developments.
Papers may take stock of experiences in geoarchaeology, presenting, for example, the difficulties encountered, methodological advances, the question of human and analytical resources, at whatever the stage in the pre-development archeological chain of operations. They may also discuss new types of field projects, such as ecological river continuity restoration or interventions in the context of coastal erosion, and the ways in which they can be optimized.
Workshop 2 – Management and enhancement of geoarchaeological data: from the integration of field data to paleo-environmental repositories.
In this workshop, papers will discuss the exploitation of data acquired in pre-development contexts, as in that of research programs. Subjects can include tools used to centralise and exploit occasional information in order to create local or regional overviews (database, GIS, etc.). At the very end of the operational chain, the future of the samples will also be discussed, such as thin sections or ecofacts which should be, like archaeological artefacts, archives to be preserved for the use of future research.
Depuis plus d’une vingtaine d’années, la communauté des géoarchéologues en France n’a cessé de s’agrandir et se renforcer parallèlement au développement de l’archéologie préventive. Une grande variété de contextes géomorphologiques et chronologiques a ainsi été investiguée et de nombreuses thématiques de recherche ont été développées, axées notamment sur la détection et la formation des sites, la co-évolution des milieux et des sociétés passées ou encore la provenance des matières premières minérales. L’éclatement de cette communauté exerçant au sein d’opérateurs d’archéologie préventive publics ou privés, mais aussi de structures de recherche universitaire ou CNRS, ne facilite toutefois pas toujours le partage et la valorisation des données de terrain, la mise en commun d’outils, de compétences ou de référentiels. Cette table-ronde offrira pour la première fois la possibilité d’un temps d’échanges inter-institutionnels autour des thèmes qui structurent l’activité des géoarchéologues, de la prescription des opérations préventives à la valorisation des données qui en sont produites. Deux principaux ateliers seront proposés :
Atelier 1 – La continuité opérationnelle en géoarchéologie : retours d’expériences et développements méthodologiques.
Les communications pourront dresser un bilan des expériences en géoarchéologie, en abordant par exemple les difficultés rencontrées, les avancées méthodologiques, la question des moyens humains et analytiques, quel que soit l’étape dans la chaine opératoire de l’archéologie préventive. Il pourra être aussi question des nouveaux types d’opération qui apparaissent, comme les projets de restauration de la continuité écologique des cours d’eau ou de lutte contre l’érosion du littoral, et la manière dont on peut les optimiser.
Atelier 2 – Gestion et valorisation des données géoarchéologiques : de l’intégration des informations de terrain aux référentiels paléo-environnementaux.
Dans cet atelier, les communications aborderont la valorisation des données acquises en contexte préventif mais aussi dans le cadre de programmes de recherche. Il pourra être question des outils mis en place pour exploiter des informations ponctuelles dans l’objectif de synthèses locales à régionales (base de données, SIG, etc.). Tout au bout de la chaine opératoire, le devenir des prélèvements sera également discuté, comme les lames minces ou les écofacts qui devraient être, comme le mobilier archéologique, des archives à conserver pour alimenter la recherche future.
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